L’enseignement supérieur en France

université batiment Paris 6
Université Paris 6

La France compte plus de 3 500 établissements d’enseignement supérieur publics ou privés.

Universités, grandes écoles ou encore écoles d’art ou d’architecture : le choix est vaste pour les étudiants étrangers qui veulent étudier en France.

Les universités : l’enseignement supérieur pour tous

Les universités accueillent 75 % des étudiants étrangers qui ont choisi la France pour leurs études supérieures. Ces établissements d’enseignement supérieur publics sont financés par l’État français. Réparties sur tout le territoire français, les universités délivrent des diplômes nationaux (Licence, Master, Doctorat) qui ont tous la même valeur académique.

L’inscription en première année est ouverte à tous les titulaires du baccalauréat ou d’un diplôme équivalent. Sciences, lettres, langues, arts, sciences humaines, santé ou encore sport, les formations à l’université couvrent l’ensemble des domaines d’enseignement et de recherche.

Les grandes écoles : la culture de l’excellence à la française

20 % des étudiants étrangers suivent un cursus dans les grandes écoles. Écoles normales supérieures (ENS), instituts d’études politiques (IEP), écoles d’ingénieurs, écoles de commerce et de management, écoles vétérinaires et quelques autres écoles, ces grandes écoles sont des établissements d’enseignement supérieur publics ou privés reconnus par l’État. Elles délivrent des diplômes de niveau bac+5 dont certains confèrent le grade de Master. De nombreuses formations y sont délivrées en anglais (voir les formations en anglais).

L’admission dans les grandes écoles est très sélective. Elle se fait sur concours après deux ans de classe préparatoire, sur titre ou directement après le baccalauréat pour les écoles qui proposent un cycle préparatoire intégré. Le coût de l’inscription et des frais de dossier y est plus élevé qu’à l’université.

Écoles et instituts spécialisés : des enseignements spécifiques

Près de 3 000 établissements d’enseignement supérieur publics ou privés proposent des cursus dans des secteurs spécifiques comme la santé, l’audiovisuel, la communication, le journalisme, la mode et le design, l’agronomie, les sciences politiques, etc.

Ces établissements délivrent des diplômes et des certificats reconnus ou non par l’État. L’admission dans ces écoles et instituts spécialisés se fait sur concours ou sur dossier. La durée des études y est généralement de deux à cinq ans.

Les écoles supérieures d’art et d'architecture

Pour découvrir les formations proposées par les écoles supérieures d'art et d'arts appliqués ainsi que celles des écoles nationales supérieures d'architecture (ENSA), rendez vous sur la page suivante : Les études d'art.

Diplômes français, système LMD et équivalences

L’enseignement supérieur français a adopté le système LMD. La plupart des diplômes qu’il délivre permettent d’obtenir des crédits ECTS reconnus dans de nombreux pays de l’Union européenne et du monde.

Des diplômes harmonisés grâce au système LMD et aux crédits

L’organisation en trois cycles des études supérieures est commune à la plupart des pays de l'Union européenne ; en France, c’est l’organisation licence-master-doctorat, ou organisation LMD. Ce système a permis d’uniformiser les cycles et d’organiser la reconnaissance des diplômes entre les pays. Il facilite la mobilité étudiante en Europe comme dans le reste du monde.

L’obtention des diplômes LMD est liée au nombre de semestres d’études accomplis depuis l’entrée dans l’enseignement supérieur. Chaque semestre permet de valider 30 crédits ECTS (European Credits Transfer System) capitalisables et transférables d’un pays à l’autre.

Schéma de l'enseignement supérieur français (système LMD)

 

Une licence nécessite la validation de six semestres, soit l’obtention de 180 ECTS. Ajoutez quatre semestres pour valider un master avec 120 ECTS supplémentaires. Un doctorat s’obtient après seize semestres et la validation d’un total de 480 ECTS en huit ans d’études minimum depuis la première année de licence.

 

Des diplômes reconnus et garantis par l’État

La valeur d’un diplôme de l’enseignement supérieur français est garantie par l’État quand il s’agit d’un diplôme national, d’un diplôme visé par le ministère de l’Enseignement supérieur ou des titres enregistrés au RNCP (Registre national des certifications professionnelles).

Pour certaines grandes écoles et écoles de commerce ou d’ingénieurs, la qualité de la formation et des diplômes peut également être garantie par des organismes indépendants qui attribuent des accréditations ou des labels. 

 

Les équivalences entre diplômes français et étrangers

Chaque établissement définit ses propres critères d'admission, en fonction du parcours antérieur de l'étudiant et des exigences de la formation envisagée. Seul l’établissement d’accueil est habilité à accepter ou non un candidat. Des accords de reconnaissance mutuelle des diplômes peuvent néanmoins faciliter les demandes d’équivalences.

Le centre ENIC-NARIC peut fournir une attestation qui certifie la valeur d’un diplôme obtenu dans un système éducatif étranger par rapport au système français. Cette attestation ne constitue pas une équivalence en soi, mais certains établissements supérieurs l’exigent. La démarche coûte 70 euros par dossier.

Le réseau européen ENIC-NARIC vous permettra également de faire certifier la valeur des années d’études effectuées en France dans votre pays.

 

La valorisation de l’expérience professionnelle

Plusieurs dispositifs permettent de faire valoir les acquis de l’expérience professionnelle en vue d’intégrer une formation ou de valider un diplôme, un titre ou un niveau de qualification.

Il existe deux procédures distinctes : la VAP 85 et la VAE. La première permet d'accéder directement à une formation après validation du parcours antérieur. La seconde permet d'obtenir tout ou partie d'un diplôme en certifiant les acquis du candidat.

Le candidat doit remplir un dossier qui est présenté à un jury. En pratique, ces dispositifs sont fréquemment utilisés par les établissements de l’enseignement supérieur français pour situer le niveau d’un candidat par rapport aux exigences des formations qu’ils délivrent.